Propos recueillis par Alexandre Arditti – Photos : Marc Montezin

Elle a tourné avec Patrice Chéreau (Le Reine Margot), Cédric Klapisch (Le Péril jeune), Matthieu Kassovitz (Assassins) ou encore Jacques Rivette (Va savoir), rôle pour lequel elle reçoit le Prix Romy Schneider en 2001. Originaire de Bretagne, la ravissante Hélène de Fougerolles était aussi de l’aventure « La Plage », tournée en Thaïlande avec Leonardo di Caprio en 1999. Plus récemment, la belle Hélène de Fougerolles a crevé l’écran dans la série Balthazar, avant de signer un joli succès de librairie avec un ouvrage très personnel, T’inquiète pas, maman, ça va aller. Grande voyageuse dans l’âme, c’est au Château de la Messardière, l’un des plus célèbres palaces de Saint-Tropez, que nous avons eu le plaisir de rencontrer la comédienne le temps d’un week-end glamour et ultra relaxant face à la Grande Bleue. Interview sous le soleil exactement !

Etes-vous une grande voyageuse ?

Hélène de Fougerolles
: Oui absolument, j’adore voyager et je voyage beaucoup, cela fait partie de ma vie. J’ai commencé jeune, toute seule avec mon sac à dos ! À 17 ans, je suis partie visiter la Grèce, puis deux ans plus tard, j’ai mis les voiles direction New York sans parler un seul mot d’anglais ni connaître personne sur place… Je me suis retrouvée serveuse, puis j’ai suivi des cours au Lee Strasberg Theater and Film Institute.

Vous êtes plutôt du genre à partir
 en dernière minute ou à tout organiser des mois à l’avance ?

HDF
: J’ai la chance que mon métier me permette de partir au pied levé. Il n’est pas rare que je profite d’une semaine de battement entre deux tournages pour m’envoler à l’autre bout de la planète, mais pas forcément pour des séjours très longs. Une semaine peut suffire, pas besoin de rester trois mois sur place pour profiter d’un beau voyage. J’aime aussi mon métier pour ça !

Quels sont les pays dont vous avez ramené les plus beaux souvenirs ?
HDF : En Asie, je dirais le Cambodge, le Laos, la Birmanie, Bali ou encore le Vietnam où je suis partie toute seule fêter mon anniversaire il y a quelques années. Je me suis réveillée au petit matin sur une jonque dans la baie d’Halong, c’était magnifique… En Amérique du Sud, le Venezuela ou encore la Colombie, que j’ai visitée au moment où Ingrid Bettencourt était retenue prisonnière par les FARC. Je n’étais pas très rassurée ! Et en matière d’îles paradisiaques, les Maldives…

Êtes-vous friande de beaux hôtels ?

HDF : J’ai eu la chance de découvrir de superbes établissements grâce à mon métier, mais j’aime aussi voyager plus simplement, parfois avec Le Routard dans la poche. Jusqu’à l’âge de quinze ans, j’ai passé mes vacances dans un fort en Bretagne où nous allions chercher l’eau au puits donc je sais m’adapter. Ceci dit, j’ai quand même besoin d’un minimum de confort et je n’ai pas non plus envie de partager ma salle de bains avec dix personnes ! (rires)

Pour vous, le luxe, c’est quoi ?

HDF : Le luxe, c’est avant tout ma liberté ! Pas forcément besoin de beaucoup de moyens, mais l’essentiel est de pouvoir s’évader, aller à la rencontre des autres, vivre de beaux moments… J’apprécie le luxe mais je ne le recherche pas en soi, tout dépend des circonstances.

Vous êtes plutôt treck ou transat ?

HDF : Un peu des deux. Disons que j’alterne la baignade et le farniente avec les visites, les marchés, les photos, mais je ne suis pas non plus du genre à partir en montagne pour des marches interminables…

Vous aimez aussi voyager seule, qu’est-ce que cela vous apporte ?

HDF : C’est vrai, dans ce cas, je pars avec ma peinture et je peins, je fais des photos, je déambule sur les marchés ; j’aime les odeurs, les couleurs, je me ressour- ce un peu comme ça, bref, j’oublie tout ! Parfois, je suis peut-être même un peu trop insouciante, je ne me rends pas toujours compte du danger. Lors d’un tournage au Gabon, je me suis perdue toute seule dans les faubourgs de la ville, ça aurait pu être un peu risqué… Idem en Amérique du Sud au Venezuela ou en Colombie ou il faut faire tout de même attention : des gardes surveillent les hôtels et il est très déconseillé de se promener sans être accompagnée. En Asie, par contre, je n’ai jamais ressenti aucun sentiment d’insécurité.

Un tournage à l’étranger particulièrement marquant ?

HDF : Pour Le Raid (de Djamel Bensalah avec Lorant Deutch, Roschdy Zem, Gérard Jugnot et Josiane Balasko, sorti en 2002, Ndlr), nous sommes partis pas moins de trois mois et demi à La Nouvelle-Orléans, puis au Venezuela, où j’en ai profité pour apprendre l’espagnol. Un grand souvenir. De nos jours, il est rare qu’on parte aussi longtemps pour un tournage !

Vous résidez quelques jours à Saint-Tropez au Château de la Messardière. Qu’est-ce qui vous inspire ici ?

HDF : L’hôtel est vraiment magnifique, perché sur les collines au cœur d’un parc de 10 hectares planté de pins et d’oliviers, et surplombant la mythique plage de Pampelonne. La vue est extraordinaire, face à la Grande Bleue. Il s’agit de l’un des palaces les plus chics de Saint-Tropez mais l’atmosphère y est particulièrement décontractée, agréable à vivre, on s’y sent vraiment à l’aise. Quant au staff, quelle gentillesse : ils ont le soleil dans la voix !

Vos coups de cœur durant ce séjour de rêve ?

HDF : Le restaurant gastronomique et son chef, David Millet ! J’ai adoré la carte, variée, inventive, faisant la part belle à la Méditerranée avec de petites touches audacieuses d’herbes, de fleurs et les présentations soignées. Le sommelier, un passionné, m’a également donné l’envie de goûter quelques jolis crus locaux, moi qui ne suis pas une grande spécialiste… Enfin, l’hôtel possède une grande piscine chauffée à 29° pour les frileux, un spa siglé Valmont et Cinq Mondes pour se faire chouchouter sans oublier une belle plage privée sur Pampelonne – La Tropezina – où il est si agréable de déguster un poisson grillé les pieds dans le sable en se faisant dorer au soleil… Un programme qui permet de profiter du meilleur de Saint-Tropez en toute tranquillité !

En France, où aimez-vous poser
vos valises le temps d’un week-end loin de Paris ?

HDF : J’aime bien sûr la Bretagne dont je suis origi- naire, même si j’ai besoin du soleil pour me ressourcer. J’ai récemment découvert Aix-en-Provence où je séjourne souvent ces derniers temps. Les gens y ont l’air heureux, c’est un peu Plus belle la Vie mais j’ai adoré cette ville : dans le sud, il y a cet art de vivre avec le soleil, les marchés, les légumes, les petits villages…

Remerciements :

Château de la Messardière
Celebrity Consulting : Ritter Consulting